• Racontami Bastia - Eugène Anarella    Eugène Anarella

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    À PROPOS DE EUGÈNE ANARELLA

    Eugène Martin Anarella, (appelé "Jo Anarella" par ses amis et dit  Artichjocca) est l'un des auteurs de chansons parmi les plus appréciées et les plus chantées sur l'île de Corse. Ses Textes sont chantés par les interprètes les plus connus (Antoine Ciosi, Charles Rocchi...) Qui ne connaît... "A fallata di ficaghjola", "u Campanile di San Ghjuvà", "Amicu mulatteru"... ?

    Les sources dont nous disposons sont de deux ordres, les papiers fournis par les services d'État civil des Villes de Bastia et de Marseille et les témoignages directs de personnes ayant bien connu Anarella,  Ange Jérôme Luciani, Philippe Cianfarani, Dominique Guglielmacci et Dominique Torrenti.

    Eugène Anarella est le fils d'un marin, Sébastien Anarella, et d'une couturière, Lucie Pontinelli. Il puise ses origines en Corse, à Corte du côté maternel et à Bastia du côté paternel. Bastia, sa ville, dont il parlera si bien dans ses chansons, où il est né le matin du 8 mai 1917 dans l'étroite rue du môle qui descendait jadis de Saint Jean à la mer.

    Cet horizon marin, sans doute autant que le chemin paternel aura orienté le jeune Eugène vers le métier de marin. Sa vraie origine, sa famille, c'est la place du marché à Bastia où sa mère a tenu un temps un magasin de chaussures et son oncle ou son cousin, la boucherie chevaline. Ce sont cette origine et cet amour qui transpirent des chansons qui portent sur Bastia : U Campanile di San Ghjuvà, A Falata di Ficaghjola, Spunta u sole in Bastia...

    Comme le remarque fort justement Jean Dal Colletto qui préside la Fédération des Groupements Corses de Marseille et des Bouches-du-Rhône, Anarella fait partie de la diaspora corse dont les membres gardent un lien indéfectible, indissoluble avec leur vie d'origine, leur terre, leur ville, leur village, on le sent dans toute son œuvre.

    On sait peu de choses de la vie d'Eugène Martin Anarella. Ce que l'on sait c'est qu'il a vécu une vie de marin sur les navires longs courriers des Messageries Maritimes, une grande compagnie qui faisait la liaison avec les Colonies, puis à la disparition de cette compagnie, il est allé à la Compagnie Générale Transatlantique, qui est devenue Compagnie Générale Transméditerranéenne, puis la Société Nationale Corse Méditerranée, la SNCM. Anarella naviguait en qualité de Maître d'Hôtel.

    Il aura parcouru le monde à bord de ces navires pour toujours revenir dans cette chère Méditerranée comme en témoignent ses unions, d'abord en Tunisie, puis en Italie où il a eu une fille qui vit à Gênes et avec laquelle il n'a pas de contact... Anarella s'établit enfin à Marseille gardant son habitude, comme enfant à Bastia, de vivre non loin du port, dans le quartier de la Joliette, 19 rue Plumier.

    Anarella, n'a que peu de famille, si ce n'est ses amis, les routiers et marins qu'il côtoyait à la joliette et la famille de Toussaint et Catherine Astolfi qui tenaient le « Modern bar », au 53 rue de la Major, devenue avenue Robert Schuman, il s'y rendait tous les jours. C'est d'ailleurs la fille des patrons de ce bar, Gilberte Astolfi Gastaud qui nous a donné les photographies d'Eugène Anarella dont nous disposons, ces photographies qui datent des années 70 ont été prises dans et devant cet établissement.

    C'est le 4 février 1980 que disparaît Eugène Anarella, d'une crise cardiaque alors qu'il rendait visite à sa compagne à la clinique de l'avenue des Caillols.

    Averti le soir par téléphone, Dominique Torrenti, Philippe Cianfarani, puis ses amis routiers et ceux qui fréquentaient le bar où Eugène avait l'habitude d'aller, se sont organisés à cinq ou six pour qu'il ait des obsèques dignes. Il est inhumé en fosse commune au cimetière Saint Pierre après une messe à l'église Saint Lazare à Marseille.

    Eugène Anarella n'a pu être enterré à Bastia, car on ne trouve à l'époque pas de famille assez proche pour l'y accueillir. Bastia lui rendra hommage bien plus tard en inaugurant la piazzetta Anarella le 13 décembre 2013 en présence d'Émile Zucarelli, le maire et d'Antoine Ciosi.

    Notons que la plaque donne deux "n" au nom d'Anarella, il semble qu'il n'en faut qu'un comme en témoignent les documents d'état civil (naissance, décès) et l'orthographe donnée à la SACEM.

    C'est à Marseille que ses chansons s'écriront, souvent dans un premier jet sur un coin de nappe au bar de Toussaint à la Joliette comme en témoigne Ange Jérôme Luciani : "lors d'un apéritif, il écrivit un brouillon de chanson sur un coin de nappe en papier pour nous revenir le lendemain avec la chanson "L'amicu mulatteru" tant chantée depuis sur l'île de Corse, c'est comme ça que lui venait son inspiration".

    Le témoignage de Torrenti est concordant : "Souvent il avait une inspiration au bar, il rentrait et dans la nuit, il écrivait. J'ai eu souvent le privilège d'avoir la primeur de ces chansons qu'il avait composées dans la nuit et il me disait "cet après-midi, j'ai appelé la pianiste, j'ai rendez-vous avec elle pour le mettre en musique.", Torrenti donne l'exemple de la chanson "I Stradaghji" : "Il avait fait les stradaghji, un soir où il prenait l'apéritif avec les routiers."

    À propos d'influences musicales, Dominique Torrenti, nous apporte des informations. Pour l'influence musicale, outre ce qui se pratiquait en Corse à l'époque (Regina et Bruno, Les frères Vincenti, Charles Rocchi...), Anarella était très penché sur le flamenco : "Son idole c'était Manitas de Plata".

    La pianiste est Odette Rochon, une pianiste marseillaise qui vivait au boulevard des Dames. Elle a signé la musique de la plupart des chansons d'Anarella déclarées à la SACEM : Amicu mulatteru, I Stradaghji, Macchiarone, Serenata à tè Maria, Spunta u sole in Bastia, Tango di Furiani. Cette pianiste l'aidait à mettre en musique, c’est-à-dire qu’elle lui écrivait les partitions sur la base de ses mélodies, c'est chez elle qu'ils composaient.

    Merci à Ange Jérôme Luciani pour toutes les informations sur les chansons, le « Modern Bar » et tous les contacts qu’il a trouvés.

    Merci à Philippe Cianfarani, un marin dont le logement était voisin de celui d'Anarella, qui a fourni pas mal d'informations notamment sur les obsèques d’Anarella et nous a mis en contact avec Dominique Torrenti.

    Un grand merci à Dominique Torrenti car les informations que nous avons nous viennent pour une grande part de lui. Torrenti est un marin de Luri qui a bien connu Eugène Anarella du temps où il vivait à Marseille, il était pour lui un ami très proche, à tel point que ce dernier le nommait son "neveu" bien qu'ils n'aient aucuns liens familiaux. Mais il était, avec certains marins et routiers, sa famille, et leur maison était un port, la Joliette, ouvert sur la Corse d'Eugène, sur l'horizon.

    Jean Giovanazzi

     

    Chansons déclarées à la SACEM telles qu'elles apparaissent dans leur moteur de recherche :

     

    MACCHIARONE

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Compositeur : Odette ROCHON

    Editeur : OLIVIERI PHILIPPE EDIT

     

    LIBECCIU CORSU

    Compositeur : MIGIANI ARMAND, Antoine CIOSI

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Interprète : Antoine CIOSI

     

    SERENATA A TE MARIA

    Editeur : OLIVIERI PHILIPPE EDIT

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Compositeur : Odette ROCHON

    Interprète : Charles ROCCHI

     

    TANGO DI FURIANI

    Editeur : OLIVIERI PHILIPPE EDIT

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Compositeur : Odette ROCHON

    Interprète : Charles ROCCHI

     

    I STRADAGHI

    Editeur : OLIVIERI PHILIPPE EDIT

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Compositeur : Odette ROCHON

    Interprète : Antoine CIOSI

     

    AMIGU MULATERU

    Sous-titre(s) : MULATERN, AMICU MULATERU

    Editeur : OLIVIERI PHILIPPE EDIT

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Compositeur : Odette ROCHON

    Interprète : Charles ROCCHI, Antoine CIOSI

     

    SPUNTA U SOLE IN BASTIA

    Sous-titre(s) : SOLE SPUNTA IN BASTI, U SOLE SPUNTA IN BAS

    Editeur : OLIVIERI PHILIPPE EDIT

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Compositeur : Odette ROCHON

    Interprète : Charles ROCCHI, Antoine CIOSI

     

    A FALADA DI FIGAGHIOLA

    Sous-titre(s) : A FALLATA DI FIGAGHI, FALATA DI FIGAGHIOLA

    Arrangeur : BACARA BRUNO

    Editeur : OLIVIERI PHILIPPE EDIT

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Compositeur : Louis UNIA

    Interprète : Charles ROCCHI, JEROME CIOSI, Antoine CIOSI

     

    U CAMPANILE DI SAN GUIVA

    Sous-titre(s) : CAMPANILE DE SAN GHI, CAMPANILE DI SAN GIO

    Arrangeur : BACARA BRUNO

    Editeur : OLIVIERI PHILIPPE EDIT

    Compositeur : Fernand ISTRE

    Auteur : EUGENE ANARELLA

    Interprète : Charles ROCCHI, Ange LANZALAVI, Jean-Michel PANUNZIO, Antoine CIOSI, MICHELE MARTY, Bruno TAFANI

    Nous possédons la chanson qui n'apparaît pas dans ce répertoire : RACONTAMI BASTIA, elle a été donnée à Ange Jérôme Luciani par Anarella, cette chanson date de 1977.

    Pour jouer à la guitare la plupart de ces chansons on peut se rendre sur l'excellent site SUNEMU

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  • L'auteur de la chanson est Eugène Anarella.

    I stradaghji

     

    Ciosi - Anarella

    Capo4

    Lam                        Do            Mi                Lam

    Ne parleranu à a veghja di tutti sti stradaghji

    Lam               Do                               Mi               

    Feste è trulaleru li ghjorni è settimane

    Sempre pieni d’imbrogli, di donne è di guai

                                                                                  Lam

    Quandu la pianteranu u diavule sangue d’un cane

     

    Lam              Do         Mi                Lam

    Ellu la si passava beatu è spenseratu

    Lam                 Do                                  Mi               

    Santu di Canavaghja sgaiuffu è stradaghju

    Per cantà, manghjà è beie paria propriu natu

                                                                           Lam

    In cantina Ghjuvan Carlu a notte à u Rataghju

     

    Lam                    Do           Mi             Lam

    Cosa averà pensatu lu nostru creatore

    Lam                    Do                                   Mi               

    Fallu tantu assitatu è tantu manghjuscone

    Di lu fume d’arrostu ghjera sempre à l’odore

                                                                       Lam

    O Santu chi tu scioppi d’una indigestione

     

    Lam                   Do            Mi          Lam

    Ognunu à lu paese sempre à li dicia

    Lam                       Do                                 Mi               

    O Santu pianta à pena tutta sta bivendaghja

    Spendi li to danari per tutta la Bastia

                                                                      Lam

    E più n’un ti si vede quassù per Canavaghja

     

    Rém                                                     Lam

    Spendi li to danari per tutta la Bastia

                                   Mi                           Lam

    E più n’un ti si vede quassù in Canavaghja

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  • Am Dm Am E

    Todos me dicen el negro, Llorona, negro pero cariñoso.

    Am Dm Am E

    Todos me dicen el negro, Llorona, negro pero cariñoso.

    Am G Dm E

    Yo soy como el chile verde, Llorona, picante pero sabroso.

    Am G Dm E

    Yo soy como el chile verde, Llorona, picante pero sabroso.

    Am Dm Am E

    Ay de mi llorona, Llorona, de ayer y de hoy.

    Am Dm Am E

    Ay de mi llorona, Llorona, de ayer y de hoy.

    Am G Dm E

    Ayer era maravilla, Llorona, y ahora ni sombra soy.

    Am G Dm E

    Ayer era maravilla, Llorona, y ahora ni sombra soy.

    Am Dm Am E

    Dicen que no tengo duelo, Llorona, porque no me ven llorar.

    Am Dm Am E

    Dicen que no tengo duelo, Llorona, porque no me ven llorar.

    Am G Dm E

    Hay muertos que no hacen ruido, Llorona, y es más grande su penar.

    Am G Dm E

    Hay muertos que no hacen ruido, Llorona, y es más grande su penar.

    Am Dm Am E

    Ay de mi llorona, Llorona, de azul celeste.

    Am Dm Am E

    Ay de mi llorona, Llorona, de azul celeste.

    Am G Dm E

    Y aunque la vida me cueste, Llorona, no dejaré de quererte.

    Am G Dm E

    Y aunque la vida me cueste, Llorona, no dejaré de quererte.

     

    Un petit groupe plein de talent

    La llorona

    Les guitares de Suarina

    capo 2

    Mim / Lam / Mim / Si7

    Todos me dicen el negro, Llorona, negro pero cariñoso.

    Mim / Lam / Mim / Si7

    Todos me dicen el negro, Llorona, negro pero cariñoso.

    Mim / Ré / Do / Si7

    Yo soy como el chile verde, Llorona, picante pero sabroso.

    Mim / Ré / Do / Si7

    Yo soy como el chile verde, Llorona, picante pero sabroso.

     

    capo 4

    Rém / Solm / Rém / La7

    Todos me dicen el negro, Llorona, negro pero cariñoso.

    Rém / Solm / Rém / La7

    Todos me dicen el negro, Llorona, negro pero cariñoso.

    Rém / Do / Sib / La7

    Yo soy como el chile verde, Llorona, picante pero sabroso.

    Rém / Do / Sib / La7

    Yo soy como el chile verde, Llorona, picante pero sabroso.

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  • Petite intro en basses si la sol fa#  mi


    Mim                   

    O s’idda fussi vera

    Lam                      Si7              

    Trà mè è tè issa fola di l’amori

    Mim                     

    S’idda fussi sincera

    Lam                            Si7

    Ugnitantu issa luci accesa in cori

     

    Mim                           

    Ma trà no oghji un ci hè

    Lam               Si7

    Chè bucil à plù pudè

    Mim                 

    S’iddu ci fussi ancu

    Lam                             Si7

    Ghjust’un sol’abbraciu fidu, ma mancu !

     

    Mim                   

    S’iddu ci fussi statu

    Lam               Si7

    À pena di ver’in u basgiu datu

    Mim          

    Un saria firitu

    Lam                      Si7

    A morti iss’amori traditu.

     

    Mim            Fa#

    A virità à fior’di li to labbri

    Lam                Si7

    Un sarà mai colta

    Mim                             Fa#

    Chi u piccatu hè chi quand’è tù l’apri

    Sim                            Mi7

    Ancu par una sola volta

                               Lam                       

    Chi m’impremi ciò chi tù voli fà veda

                                 Si7

    Un ci possu più creda.

     

    Petit pont de basses si la sol fa#  mi 

    Mim             

    U toiu lu vilenu

    Lam            Si7              

    In dulci surrisi si teni piattu

    Mim                

    E un li ferma sennu

    Lam                          Si7              

    À quiddu ch’iddu si hè amasgiulatu

    Mim             

    Trà vo un ci sarà

    Lam               Si7              

    Chè dulori è falsità

    Mim                       

    Quiddu chi ti s’affianca

    Lam                       Si7              

    Perdi ghjudiziu è lu fiatu li manca..

     

    Mim             

    Li vurria fà senta

    Lam                         Si7              

    A quiddu ch’ogh]i cù tecu a si stenta

    Mim                  

    A so passioni pura

    Lam                        Si7              

    Issa cosa avà plù chè sicura

     

    Mim            Fa#

    A virità à fior’di li to labbri

    Lam                Si7

    Un sarà mai colta

    Mim                             Fa#

    Chi u piccatu hè chi quand’è tù l’apri

    Sim                            Mi7

    Ancu par una sola volta

                               Lam                       

    Chi m’impremi ciò chi tù voli fà veda

                                 Si7

    Un ci possu più creda.

     

    Petit pont de basses si la sol fa#  mi 

    Mim Ré Lam Si7 (solo)               

    Mim Ré Lam Si7 (solo) 

     

    Mim             

    Li vurria fà senta

    Lam                         Si7              

    À quiddu ch’ogh]i cù tecu a si stenta

    Mim                

    U so sinceri amori

    Lam                   Si7              

    Persu trà giola è dulori :

                    Mim

    Se senza cori

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