• RUSIU

    A Lucien : Rusiu est une adaptation en musique que mon ami Lucien a faite à partir d'un poème de Michele Federici "Rusiu, u mio paese". Natif de ce village, il l'évoque dans plusieurs chansons que je placerai sur "fasgianu" quand nous les aurons enregistrées.

    RUSIU

    Rusiu, u mio paese (Michele Federici)

    Rusiu, altissimu paese;
    Bell’espostu, à la sulana,
    Chi ci soffia li muntese
    E ci treghie a Tramuntana,
    Eppo’ ci n’andemu à beie
    A l’occhiu di la funtana.

    Per paese di muntagna
    In faccia ha lu San Pedrone
    D’una verdicente campagna
    Lu più bellu di lu cantone
    Risembra una “Canabiera”,
    Cù lu so bellu stradone.

    Ma, durente l’istatina,
    Si danu à lu divertimentu;
    Da la serra à la matina,
    Ballanu, à core cuntentu;
    Disfianu la fraticina,
    La timpesta e lu ventu.

    C’è l’intiera fraternità,
    Eppo’ ci ne femu onore.
    E di a nostrà fiertà;
    Dunque, s’ella vi n’accore,
    Quì, finiscu, e vi salutu,
    Carissimu Direttore.

    U muntese, n°63 octobre 1960

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  • Les femmes sont sur la terre... - Victor Hugo

    (Recueil : Les contemplations)

    Les femmes sont sur la terre... - Victor Hugo

    Les femmes sont sur la terre
    Pour tout idéaliser ;
    L'univers est un mystère
    Que commente leur baiser.

    C'est l'amour qui, pour ceinture,
    A l'onde et le firmament,
    Et dont toute la nature,
    N'est, au fond, que l'ornement.

    Tout ce qui brille, offre à l'âme
    Son parfum ou sa couleur ;
    Si Dieu n'avait fait la femme,
    Il n'aurait pas fait la fleur.

    A quoi bon vos étincelles,
    Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
    Les diamants, sans les belles,
    Ne sont plus que des cailloux ;

    Et, dans les charmilles vertes,
    Les roses dorment debout,
    Et sont des bouches ouvertes
    Pour ne rien dire du tout.

    Tout objet qui charme ou rêve
    Tient des femmes sa clarté ;
    La perle blanche, sans Eve,
    Sans toi, ma fière beauté,

    Ressemblant, tout enlaidie,
    A mon amour qui te fuit,
    N'est plus que la maladie
    D'une bête dans la nuit.

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  • Una tarra ci hè - A Filetta

    Pour les accords, je fais lam rém mi L'adaptation française vient de l'excellent site "tra noi"

    Una tarra ci hè

    Una tarra ci hè per voi
    Di lacrime d'invernu
    D'ore chì vanu in darnu
    E' di luce chì piglia fine
    Toccu Sittembre, dolce cunfine.

    Una tarra ci hè per voi
    Di sarre impaurite
    Di caghji annant'à e dite
    Omi in tana è frastoni
    Quandu s'incroscanu i toni.

    Una tarra ci hè per voi
    Fragata da l'arsure
    Brusgiate da e cutrure
    Spusalizia d'Eternu
    Trà notte è fede, è infernu.

    Una tarra ci hè per voi
    Di mare, monde è disertu
    Di sfide è danni à ch'ùn hà apertu
    E calle di l'amicizia
    Una tarra ci hè ... Divizia !

    Una tarra ci hè (http://www.tra-noi.net/)

    Il y a pour vous une terre
    Faite d’hivers qui pleurent
    Une terre où des heures passent sans compter
    Même lorsque septembre revient
    Trahir chaque lumière

    Pour vous, il ya une terre
    Peuplée de montagnes inquiètes,
    De mains meurtries et d’orages
    Furieux de n’avoir pas surpris
    Les hommes

    Il y a pour vous une terre
    Mordue par les journées brûlantes
    Et le froid de ses nuits sans fin
    Une nuit où s’épousent éternellement
    Et la nuit et la foi et l’enfer.

    Pour vous il y a une terre
    Mer, invasions, désert
    Une terre qui se donne
    Que lorsque cèdent les digues de l’indifférence
    Il y a une terre… c’est tout !

     

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  • Le bruit des bottes - Yann Perreau

    Le bruit des bottes - Yann Perreau

    Ne les entends-tu pas
    Bruyantes comme le tonnerre
    Marcher au pas de l'oie
    Écraser les frontières
    Et défoncer les portes
    De leurs semelles cloutées
    Prétextant la défense
    Des droits et libertés
    N'entends-tu pas
    Le vent qui porte
    Le bruit des bottes
    Elles sont là des millions
    Qui n'attendent qu'à résonner
    Reste qu'à trouver les pieds
    Qui voudront les chausser
    La haine est partout
    Alors ils font la queue
    Pour un peu de pouvoir
    Et une paire bien à eux
    N'entends-tu pas
    Le vent qui porte
    Le bruit des bottes
    Qu'ils pourront user
    Dans le pays de leur choix
    Rassurer par leurs chefs
    Qu'ils sont bien dans le droit
    Au nom de la liberté
    Ils iront imposer
    Au reste de la planète
    Une façon de marcher
    N'entends-tu pas
    Le vent qui porte
    Le bruit des bottes
    Elles sont là des millions
    Qui n'attendent qu'à résonner
    Reste qu'à trouver les pieds
    Qui voudront les chausser

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  • Amareni - I muvrini

    Amareni - I muvrini

    Amareni

    FA DO
    A mezu à tutti li fiori d'amore
    MI LAm
    Quand'elli s'aprenu fattu l'albore
    FA DO
    Era quellu annaquatu d'un licore
    MI LAm
    Mandatumi una mane per favore

    Mi fece sbuccià in capu e centu vite
    È dede un altru sensu à le mio lite
    Fù per mè cum'è un anellu à le dite
    È lu balsamu di e mio ferite,

    LAm FA DO SOL FA LAm
    E mio feriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite,
    LAm FA DO SOL FA Lam
    E mio feriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite.

    Ma quant'elli ci portanu di guai,
    U sintimu prumessu è l'oramai,
    È cum'ella hè greve la veritai
    Ne la sapie ne forse la sai,

    U sente ancu oghje u to calore in pettu,
    Quellu chi s'hè fermatu à core obbiettu
    Quellu chi ti tuglia ogni difettu
    È ch'un capia chè l'amore schiettu,

    L'amore schiettu,
    L'amore schiettu.

    Serà stata scritta in qualchi locu
    Ch 'un ghjornu piantereste lu to ghjocu
    Ch'ellu si spinghjerebbe lu to focu
    Fermerebbe una storia è cusi pocu,

    Ma d'altri cum'è mè ti diceranu
    Quant'ellu scalla u sole luntanu
    Quant'ellu pienghje u ventu veranu
    È face trimulà u core umanu,

    U core umanu,
    U core umanu.

    Amers

    Parmi toutes les fleurs d'amour
    A notre aurore épanouie
    Elle fut parfum inouï
    Faveur venue comme le jour

    Elle donna vie à mes gageures
    A mes querelles un sang nouveau
    Me passa au doigt cet anneau
    Qui sut panser mes blessures
    Panser mes blessures ...

    Etait-il écrit quelque part
    Qu'un jour s'arrêterait ce jeu
    Que s'éteindraient un jour les feux
    Laissant une histoire au hasard

    Mais d'autres après moi vont te dire
    Que brûlent les soleils lointains
    Que pleurent les vents pour rire
    Et tremblent les pauvres humains ...
    G.FUSINA

    http://www.muvrini.com/images.php

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