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Par Ghjuvà le 7 Novembre 2014 à 23:42
RUSIU
A Lucien : Rusiu est une adaptation en musique que mon ami Lucien a faite à partir d'un poème de Michele Federici "Rusiu, u mio paese". Natif de ce village, il l'évoque dans plusieurs chansons que je placerai sur "fasgianu" quand nous les aurons enregistrées.Rusiu, u mio paese (Michele Federici)
Rusiu, altissimu paese;
Bell’espostu, à la sulana,
Chi ci soffia li muntese
E ci treghie a Tramuntana,
Eppo’ ci n’andemu à beie
A l’occhiu di la funtana.
Per paese di muntagna
In faccia ha lu San Pedrone
D’una verdicente campagna
Lu più bellu di lu cantone
Risembra una “Canabiera”,
Cù lu so bellu stradone.
Ma, durente l’istatina,
Si danu à lu divertimentu;
Da la serra à la matina,
Ballanu, à core cuntentu;
Disfianu la fraticina,
La timpesta e lu ventu.
C’è l’intiera fraternità,
Eppo’ ci ne femu onore.
E di a nostrà fiertà;
Dunque, s’ella vi n’accore,
Quì, finiscu, e vi salutu,
Carissimu Direttore.
U muntese, n°63 octobre 1960
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Par Ghjuvà le 7 Novembre 2014 à 23:40
Les femmes sont sur la terre... - Victor Hugo
(Recueil : Les contemplations)Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L'univers est un mystère
Que commente leur baiser.
C'est l'amour qui, pour ceinture,
A l'onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N'est, au fond, que l'ornement.
Tout ce qui brille, offre à l'âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n'avait fait la femme,
Il n'aurait pas fait la fleur.
A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;
Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.
Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,
Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N'est plus que la maladie
D'une bête dans la nuit.
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Par Ghjuvà le 7 Novembre 2014 à 23:37
Una tarra ci hè - A Filetta
Pour les accords, je fais lam rém mi L'adaptation française vient de l'excellent site "tra noi"Una tarra ci hè
Una tarra ci hè per voi
Di lacrime d'invernu
D'ore chì vanu in darnu
E' di luce chì piglia fine
Toccu Sittembre, dolce cunfine.
Una tarra ci hè per voi
Di sarre impaurite
Di caghji annant'à e dite
Omi in tana è frastoni
Quandu s'incroscanu i toni.
Una tarra ci hè per voi
Fragata da l'arsure
Brusgiate da e cutrure
Spusalizia d'Eternu
Trà notte è fede, è infernu.
Una tarra ci hè per voi
Di mare, monde è disertu
Di sfide è danni à ch'ùn hà apertu
E calle di l'amicizia
Una tarra ci hè ... Divizia !
Una tarra ci hè (http://www.tra-noi.net/)
Il y a pour vous une terre
Faite d’hivers qui pleurent
Une terre où des heures passent sans compter
Même lorsque septembre revient
Trahir chaque lumière
Pour vous, il ya une terre
Peuplée de montagnes inquiètes,
De mains meurtries et d’orages
Furieux de n’avoir pas surpris
Les hommes
Il y a pour vous une terre
Mordue par les journées brûlantes
Et le froid de ses nuits sans fin
Une nuit où s’épousent éternellement
Et la nuit et la foi et l’enfer.
Pour vous il y a une terre
Mer, invasions, désert
Une terre qui se donne
Que lorsque cèdent les digues de l’indifférence
Il y a une terre… c’est tout !
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Par Ghjuvà le 7 Novembre 2014 à 23:35
Le bruit des bottes - Yann Perreau
Ne les entends-tu pas
Bruyantes comme le tonnerre
Marcher au pas de l'oie
Écraser les frontières
Et défoncer les portes
De leurs semelles cloutées
Prétextant la défense
Des droits et libertés
N'entends-tu pas
Le vent qui porte
Le bruit des bottes
Elles sont là des millions
Qui n'attendent qu'à résonner
Reste qu'à trouver les pieds
Qui voudront les chausser
La haine est partout
Alors ils font la queue
Pour un peu de pouvoir
Et une paire bien à eux
N'entends-tu pas
Le vent qui porte
Le bruit des bottes
Qu'ils pourront user
Dans le pays de leur choix
Rassurer par leurs chefs
Qu'ils sont bien dans le droit
Au nom de la liberté
Ils iront imposer
Au reste de la planète
Une façon de marcher
N'entends-tu pas
Le vent qui porte
Le bruit des bottes
Elles sont là des millions
Qui n'attendent qu'à résonner
Reste qu'à trouver les pieds
Qui voudront les chausser
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Par Ghjuvà le 7 Novembre 2014 à 23:33
Amareni - I muvrini
Amareni
FA DO
A mezu à tutti li fiori d'amore
MI LAm
Quand'elli s'aprenu fattu l'albore
FA DO
Era quellu annaquatu d'un licore
MI LAm
Mandatumi una mane per favore
Mi fece sbuccià in capu e centu vite
È dede un altru sensu à le mio lite
Fù per mè cum'è un anellu à le dite
È lu balsamu di e mio ferite,
LAm FA DO SOL FA LAm
E mio feriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite,
LAm FA DO SOL FA Lam
E mio feriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite.
Ma quant'elli ci portanu di guai,
U sintimu prumessu è l'oramai,
È cum'ella hè greve la veritai
Ne la sapie ne forse la sai,
U sente ancu oghje u to calore in pettu,
Quellu chi s'hè fermatu à core obbiettu
Quellu chi ti tuglia ogni difettu
È ch'un capia chè l'amore schiettu,
L'amore schiettu,
L'amore schiettu.
Serà stata scritta in qualchi locu
Ch 'un ghjornu piantereste lu to ghjocu
Ch'ellu si spinghjerebbe lu to focu
Fermerebbe una storia è cusi pocu,
Ma d'altri cum'è mè ti diceranu
Quant'ellu scalla u sole luntanu
Quant'ellu pienghje u ventu veranu
È face trimulà u core umanu,
U core umanu,
U core umanu.
Amers
Parmi toutes les fleurs d'amour
A notre aurore épanouie
Elle fut parfum inouï
Faveur venue comme le jour
Elle donna vie à mes gageures
A mes querelles un sang nouveau
Me passa au doigt cet anneau
Qui sut panser mes blessures
Panser mes blessures ...
Etait-il écrit quelque part
Qu'un jour s'arrêterait ce jeu
Que s'éteindraient un jour les feux
Laissant une histoire au hasard
Mais d'autres après moi vont te dire
Que brûlent les soleils lointains
Que pleurent les vents pour rire
Et tremblent les pauvres humains ...
G.FUSINA
http://www.muvrini.com/images.php
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