• Cérémonie du 8 mai - répétition - Ecole Lucie Aubrac - Gardanne

    Aujourd'hui, nous les chantons devant le monument aux morts de Gardanne, nous pensons qu'il faut agir pour la mémoire.

    Cérémonie du 8 mai - répétition - Ecole Lucie Aubrac - Gardanne

    Les Yeux Ouverts

    Paroles écrites par les élèves du CM2 de l'année 2007/2008 de l'école de Fontvenelle de Gardanne. Le texte parle de l'action de Lucie Aubrac, une grande résistante. Musique : Ovivier Stalla

    Il y a deux ans déjà ...

    http://fasgianu.blog.club-corsica.com/art-les-yeux-ouverts_52519.html

    http://fasgianu.blog.club-corsica.com/art-ceremonie-du-8-mai-2008-a-gardanne_53695.html

    Le chant des Partisans

    Sur le sujet lire également l'article de Clio

    http://cliolightbis.blog.club-corsica.com/art-**-le-8-mai-1945-,-c'-est-quoi-**-7-mai-2010-**_116305.html

     

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  • Melancholia - Victor Hugo

    Le poème Mélancholia suivi d'un texte d'avant propos de "Les Misérables". Ces textes sont déroutants d'actualité.

    Melancholia - Victor Hugo

    Melancholia (extrait)

    Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
    Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
    Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
    Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
    Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
    Dans la même prison le même mouvement.
    Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
    Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
    Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
    Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
    Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
    Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
    Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
    Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
    Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
    Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
    O servitude infâme imposée à l'enfant !
    Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
    Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
    La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
    Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
    D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
    Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
    Qui produit la richesse en créant la misère,
    Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
    Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? que veut-il ? »
    Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
    Une âme à la machine et la retire à l'homme !
    Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
    Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
    Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
    O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
    Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
    Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

    Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III

    Pour expliquer l'utilité de son texte "Les Misérables", Hugo écrit ce qui

    suit, c'est troublant d'actualité.

    « Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions ; l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles » Hauteville-House, 1er janvier 1862? Victor Hugo

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  • A me patria - I Surghjenti

    Pour ma puce

     I Stundi D'avretu - I Surghjenti

    A me patria (Capo 3, accords Sunemu.net)

    A me patria si chjama libartà
    Libartà sempri sempri si chjamarà
    A me patria si chjama libartà
    Libartà libartà

    MI min / LA min / MI min
    V'aghju scupartu un ghjornu incù pena
    DO / RE / SOL – SI7
    Fiddoli di ss'umanità
    MI min / LA min / MI min
    In u vosciu vicu c'era cateni
    RE / MI min
    Di miseria e di puvartà
    RE / MI min
    Vili inghjustizia ch'ha vita serena
    LA min / MI min
    Mi so intesu spavintà
    RE / MI min
    Mà a me cuscenza pà scula i cateni
    LA min – DO / SI 7
    Pratendi issa verità

    MI min / RE / SOL – DO – SOL
    A me patria si chjama libartà
    SOL / DO / RE / SOL / SI 7
    Libartà sempri sempri si chjamarà
    SI 7 / MI min / RE / SOL – DO – SOL
    A me patria si chjama libartà
    SOL / DO / SI min / LA / MI min
    Libartà libartà

    Ghjenti di cori sparsi in quissu mondu
    virtù e di predicà
    Se in certi loghi l'indicenza abonda
    Di i putenzi n'e a vulintà
    e incu issa fedi sarà sempr'incesu
    U drittu in ss'umanità
    Mai piu un populu sarà appesu
    Chjamendu issa verità

    A me patria si chjama libartà
    Libartà sempri sempri si chjamarà
    A me patria si chjama libartà
    Libartà libartà

    Commentaire trouvé sur sunemu pour les accords proposés : « Si7 à la place du Ré sur "vile inghjustizia" et pareil pour la phrase d'après et ainsi sur chaque couplet. » Les deux solutions sont valables à mon avis.

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  • I Stundi D'avretu - I Surghjenti

    Pour ma puce

    I Stundi D'avretu - I Surghjenti

    I STUNDI D'AVRETU

    VÒ FURTEZZI PRISENTI
    PISATI DÀ U TEMPU
    CHI TRASCINANI L'ETÀ
    D'UN CARISSIMU MONDU
    INNAQUATI SUTTU À U PIU ANTICU VENTU
    FRISCHI DI MIMORII
    NI SÒ DA CIMM'A IN FONDU
    AGGROTTA DI I MIEI D'UN SOGNU VAGABONDU

    E DURA HÈ A CANNEDDA
    DI QUIDDU OMMU CHI
    LAMPA I PAROLLI
    NANTU À UN VERSU FRANTU
    COMM'È SI NARBOSU DUVINTAIA U MARI
    ANI A SUMMIDA
    DI PETRI E DI STENTU
    UNA VERA SUMMIDA ARNISATA D'INCANTU

    UGNI PEZZU DI TÈ
    SI VOLI GRAZIOSU
    TARABUCETA BEDDA
    TI LINTA À SÒ VOCI
    DA U LOCU DI TALZA À PUGHJALA PUMPOSU
    UN CUSI BEDDU SPAZIU
    À A MENTI TRADUCI
    AVRETU A ME PIANA, IN U ME CORI LUCI

    CARULU CONTRI - CHIRGHINU CANARELLI

     

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  • Le ciel est par dessus le toit - Paul Verlaine - Colette Magny _ Gabriel Fauré

    La vision de la vie carcérale de Verlaine... Musique de Gabriel Fauré

    Le ciel est par dessus le toit - Paul Verlaine - Colette Magny _ Gabriel Fauré

    Le ciel est, par-dessus le toit...

    Le ciel est, par-dessus le toit,
    Si bleu, si calme !
    Un arbre, par-dessus le toit,
    Berce sa palme.

    La cloche, dans le ciel qu'on voit,
    Doucement tinte.
    Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
    Chante sa plainte.

    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
    Simple et tranquille.
    Cette paisible rumeur-là
    Vient de la ville.

    - Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
    Pleurant sans cesse,
    Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
    De ta jeunesse ?

    Paul VERLAINE, Sagesse

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