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Pour ma puce
Les images de la vidéo sont tirées de l'excellent film « LE SILENCE » d'Orso MIRET
(Accords pris sur le site SUNEMU )
Em / Bm
U me cori hè fasciatu,
Am / Em
d'imbasciata cussi bedda
Em / Bm
partu oghji a stringhja mani
Am / Em
chi ci hà ricatu a mortiC / Am / D
hà da essa quiddu ghjornu
Bm / Em
stunatu 'lla noscia accolta
C / G
e u ventu s'hà da arreghja
B7 / Em
da subra 'rena
Em / D
chi ci faci da locuC / G
da tantu tempu
B7 / Em
da tanti stundi
Em / B7
un voli essa più quì
B7 / Em / C / Em / C
chi ci veni à calminaè u mari si pirdarà
in i sò abbissa neri
u marosu si n'hà da andà
à casticà altri spondi
pà ave stiratu indarru
a piaghja di i feriti
è di vidi abbandunata
quidda vindetta
a vindetta bramata
pà tanti secula
pà tanti morti
tanta ghjenti lampata
senza avè gosu vitasarà pattu à bastanza
a strinta di i nosci mani
campusanta inchjudati
pà subr'à tanti ricorda
chi ci dicenu chi sò innumici
a sò stidda è a luna
aghju u cori fasciatu
d'una imbasciata bedda
a scumissa s'hè scemma
di vulè f! À i paci
aghju u cori fasciatu
d'una spiranza ardita (G.Thiers)LA MISSION
J’ai le cœur drapé
d’une mission bien belle
je pars tantôt serrer la main
qui fut pour nous mortelle
ce jour-là sera stupéfié
de nous voir nous rencontrer
Et le vent va cesser
au-dessus de ce sable
qui nous tient lieu d’endroit
depuis tant de temps
depuis tant d’épreuves
il n’y a plus sa place
c’est l’accalmie qui vient
Et la mer va se perdre
dans ses profondeurs sombres
les lames s’en iront
tracasser d’autres rives
lasses d’avoir lissé
la plage des blessures
de voir abandonnée
la terrible vengeance
la vengeance appelée
pour tous ces siècles
pour tous ces morts
tous ces gens frappés
avant d’avoir vécu
Est-ce pacte suffisant
que se serrent nos mains
cimetières bouclés
sur tant de souvenirs
qui disent ennemis
l’étoile et le croissant?
J’ai le cœur drapé
d’une mission bien belle
le pari en est fou
de vouloir faire la paix
j’ai le cœur drapé
d’une espérance osée
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Boul ma sene, boul ma guiss madi re nga fokni mane
Khamouma li neka thi sama souf ak thi guinaw
Beugouma kouma khol oaldine yaw li neka si yaw
Mo ne si man, li ne si mane moye dilene diapale
Roughneck and rudeness
We should be using, on the ones who practice wicked charms
For the sword and the stone
Bad to the bone
Battle is not over
Even when it's won
And when a child is born into this world
It has no concept
Of the tone the skin is living in
It's not a second
7 seconds away
Just as long as i stay
I'll be waiting
It's not a second
7 seconds away
Just as long as i stay
I'll be waiting x3
J'assume les raisons qui nous poussent de changer tout,
J'aimerais qu'on oublie leur couleur pour qu'ils espèrent
Beaucoup de sentiments de race qui font qu'ils désespèrent
Je veux les portes grandement ouvertes,
Des amis pour parler de leur peine, de leur joie
(pour qu'ils leur filent des infos qui ne divisent pas)
Pour qu'ils ne divisent pas...
Changer
7 seconds away
Just as long as i stay
I'll be waiting
It's not a second
7 seconds away
Just as long as i stay
I'll be waiting x3
And when a child is born into this world
It has no concept
Of the tone the skin is living in
And there's a million voices
And there's a million voices
To tell you what she should be thinking
So you better sober up for just a second
7 seconds away
Just as long as i stay
I'll be waiting
It's not a second
7 seconds away
Just as long as i stay
I'll be waiting x3
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Le rêve de l’enfant, c’est la paix.
Le rêve de la mère, c’est la paix.
Les paroles de l’amour sous les arbres
c’est la paix.Quand les cicatrices des blessures se ferment sur le visage
du monde
et que nos morts peuvent se tourner sur le flanc et trouver
un sommeil sans grief
en sachant que leur sang n’a pas été répandu en vain,
c’est la paix.La paix est l’odeur du repas, le soir,
lorsqu’on n’entend plus avec crainte la voiture faire halte
dans la rue,
lorsque le coup à la porte désigne l’ami
et qu’en l’ouvrant la fenêtre désigne à chaque heure le ciel
en fêtant nos yeux aux cloches lointaines des couleurs,
c’est la paix.La paix est un verre de lait chaud et un livre posés devant
l’enfant qui s’éveille.Lorsque les prisons sont réaménagées en bibliothèques,
lorsqu’un chant s’élève de seuil en seuil, la nuit,
à l’heure où la lune printanière sort du nuage
comme l’ouvrier rasé de frais sort de chez le coiffeur du quartier,
le samedi soir
c’est la paix.Lorsque le jour qui est passé
n’est pas un jour qui est perdu
mais une racine qui hisse les feuilles de la joie dans le soir,
et qu’il s’agit d’un jour de gagné et d’un sommeil légitime,
c’est la paix.Lorsque la mort tient peu de place dans le cœur
et que le poète et le prolétaire peuvent pareillement humer
le grand œillet du soir,
c’est la paix.Sur les rails de mes vers,
le train qui s’en va vers l’avenir
chargé de blé et de roses,
c’est la paix.Mes Frères,
au sein de la paix, le monde entier
avec tous ses rêves respire à pleins poumons.
Joignez vos mains, mes frères.
C’est cela, la paix.Yannis Ritsos (1909 - 1990)
Texte traduit du grec par l'auteur
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Merci Micka :)
QUANTU SÌ CAMBIATA (Mim, Lam, capo 1)
S'è tù ti n'avveni la mio innamurata
ne fecemu noi prumesse sulenne
ancu senza festa per quelle le strenne
la volsemu bella la nostra abbracciata
ma oghje mi pare di sente e tintenne
o Corsica mea quantu sì cambiata
Sè tu t'arricordi di quella sbarcata
colmi di speranze è di l'allegria
c'era in core à noi cumu diceria
un rispiru novu d'una sventulata
mi parenu oghje tutte niscentrie
o Corsica mea quantu sì cambiata
Un paese spentu da la spenserata
a campagna guasta da u lasciacorre
a cità chì ride di lu so rimore
ogni cosa cara la sentu sbandata
hè ghjunta amarezza ind'u nostru amore
o Corsica mea quantu sì cambiata
Da lu sognu fieru chì ti fece fata
purtatu da l'omi nostri più sinceri
à lu celu d'oghje dopu à quellu d'eri
mi pare chì tuttu pigli la falata
s'approntinu ghjorni d'angoscia è penseri
o Corsica mea quantu sì cambiata
Ma ùn vogliu perde la sperenza amata
nè la vogliu sente la to malacella
in mare turchinu una navicella
mi fermerà in core, di neve impannata
è in la mio memoria ci luce la stella
di Corsica mea ch'ùn hè ma’ cambiataCOMME TU AS CHANGÉ
T'en souvient-il ma bien aimée
des promesses et des serments
et des étrennes des amants?
C'était le temps de l'accordée
mais aujourd'hui qu'est-ce que j'entends?
Ô ma Corse, tu as bien changé!
T'en souvient-il de notre arrivée
de notre espoir, de l'allégresse
avec au coeurs nos grands projets
et ce souffle nouveau aussi?
Qu'en reste-t-il aujourd'hui?
Ô ma Corse, tu as bien changé!
Un village s'est éteint d'être délaissé
et la campagne meurt du laisser-aller
la ville se complaît à son propre bruit
chaque chose chère semble s'éloigner
l'amertume dans l'amour est entrée
ô ma Corse, tu as bien changé!
Du songe si fier qui sut te faire fée
par les plus sincères des nôtres portée
au ciel d'aujourd'hui après celui d'hier
tout, me semble-t-il, a bien régressé
des jours d'angoisse et de souci s'annoncent
ô ma Corse, tu as bien changé!
Mais je ne veux perdre l'espérance ailée
ni ne veux entendre les mauvais augures
une île-navire dans la mer d'azur
nous demeure au coeur, de neige coiffée
et dans ma mémoire brillera toujours l'étoile
de ma Corse belle qui n'a point changé!Traduction de Jacques Fusina prise sur le site UNA SI TU
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