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Nanneddu meu
su mundu est gai,
a sicut erat
non torrat mai.
Semus in tempos
de tirannias,
infamidades
e carestias.
Como sos populos
cascant che cane,
gridende forte:
Cherimus pane!
Famidos, nois
semus pappande
pan'e castanza,
terra cun lande.
Terra ch'a fangu
torrat su poveru
senz'alimentu,
senza ricoveru.
Semus sididos
in sas funtanas,
pretende s'abba
parimus ranas.
Peus su famene
chi, forte, sonat
sa janna a tottus
e non perdonat.
Nanneddu meu
su mundu est gai,
a sicut eratnon torrat mai.
Cuddas banderas
numeru trinta,
de binu'onu,
mudad'hant tinta.
Appenas mortas
cussas banderas
non piùs s'osservant
imbreagheras.
Sos tristos corvos
a chie los lassas?
Pienos de tirrias
e malas trassas.
E gai chi tottus
faghimus gherra,
pro pagas dies
de vida in terra.
Nanneddu meu
su mundu est gai,
a sicut erat
non torrat mai.
Semus in tempos
de tirannias,
infamidades
e carestias.
Adiosu, Nanni,
tenedi contu,
faghe su surdu,
ettad'a tontu.A tantu, l'ides,
su mund'est gai,
a sicut erat
non torrat mai.Traduction prise sur "SARDAIGNE...MON ILE MERVEILLEUSE"
http://sardaignemonilemerveilleuse.midiblogs.com/archive/2008/01/31/naneddu-meu.html
PETIT JEAN
Cher Nannedu, ce monde est ainsi !
Comme il était, il ne redeviendra jamais plus :
Nous sommes en temps de tyrannie,
D’infamie et de famine ;
Comme ces peuples qui deviennent des chiens
En criant fort « Nous voulons du pain » !
Affamés, nous nous sommes nourris de châtaignes,
Terre avec des glands,
La terre est boue et laisse le pauvre
Sans nourritures, sans toit !
Nous sommes assoiffés aux fontaines,
Désirant de l’eau, nous ressemblons à des grenouilles !
Pire encore ! La faim frappe ardemment insistant
A toutes les portes et ne pardonne pas !
Petits avocats, licenciés,
Poches vides et fauchés !
Dans les campagnes, on mange mieux,
Comme les chèvres au milieu des buissons.
Lorsqu’ils ont faim, les petits avocats,
Pensent y trouver de la nourriture !
Même plus de rêves ! Leur problème
Est de soulager tant d’appétit !
Ces tristes corbeaux qui les laissent,
Plein de vices et de mauvais vices !
Canaille infâme ! Rempli d’orgueil !
Qui veut le sceptre et les commandes,
Mais ne nous fait pas revenir à ces anciens
Temps d’infamie et d’intrigues !
Complots à Rome, grand est l’obstacle :
L’épée est de fer, le bâton de bois !
L’apôtre idiot de ces Seigneurs
Feint d’être un Saint, bel imposteur !
Leurs corbeaux sont tristes et tourmentés,
Et sont la discorde des gens honnêtes !
Fous affamés, esclaves, faisons du vacarme :
Personne ne lève la main (le petit doigt !) !
Ces compagnies très nombreuses
De bon vin changent de couleur ;
A peine mortes, ces Compagnies
Ne se verront plus énivrées !
Ces corbeaux scélérats à qui les laisser ?
Plein de perfidie et d’escroqueries.
Et ainsi, tous nous faisons la guerre
Pour peu de jours de vie sur terre !
Adieu Nanni, tiens en compte !
Tu fais le sourd, tu feins d’être sot,
Beaucoup le savent : le monde est ainsi,
Comme il était ne reviendra jamais plus !
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Paroles Jean Giovanazzi sur une idée de Lucien Federici,
musique Antoine FedericiCapo2
Mim Sim
oghje in faccia à lu paese
Mim Sim
avanza cumu un linzolu
Do Sim
di sopra u castagnetu
Do Ré Mim
un niulu d’alme nere
Mim Ré Sol Ré
Salutu à tè o castagnu
Do Ré Mim
chi fù lu fiatu di la vita (×2)
Mim Sim
oghje dinò u disertu
Mim Sim
cresce aridu è freddu
Do Sim
cumu ind'Africa luntana
Do Ré Mim
senza arburu more l’omu
Mim Ré Sol Ré
Salutu à tè o castagnu
Do Ré Mim
Chi cuve i primi amori (×2)
Mim Sim
oghje gigante di ventu
Mim Sim
si vintu da magnazzone
Do Sim
camina mascata a morte
Do Ré Mim
Senza sperenza nè visu
Mim Ré Sol Ré
Salutu à tè o castagnu
Do Ré Mim
ch'in i tempi fu lu core (×2)
Mim Sim
quì cumencianu i turmenti
Mim Sim
eppuru oghje reagiscu
Do Sim
tristu vengu à salvati
Do Ré Mim
peccatu! sò in ritardu
Mim Ré Sol Ré
Perduna mi o castagnu
Do Ré Mim
Tù fratellu tralasciatu (×2)
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Un dieu s’est renié,
Comme un homme enserré dans un monde mourant.Sta mane un diu hè falatu
À fà e so parte à u mondu terranu,
S'hè scusatu è hà pientu,
Hà fattu casu pè una volta à a ghjente
L'hà guardata è intesa,
Trascambiata, sfarente.
Un diu hà postu u so pede
Pè vede, sangue di l'universu si perde
Un diu di stu cunfrontu à u statu di l'omu,
Hà capitu digià di u mortu di u mondu
U scheletru hè rosu cundannatu à sciappà
A u nentru, nentru di sè, à prufondu.
Da u pesu di tantu tempu persu,
Inanzu, à dà solu parolle
Un diu s'hè rinicatu cum'hè un omu inchjusu
Ind'è l'universu chì more
Stamane un diu s'hè tombu
È nimu, nimu, n'hè stunatu
Stamane un diu s'hè tombu
È nimu, nimu, n'hè stunatu
Stamane un diu s'hè tombu
È nimu, nimu, n'hè stunatu
Un dieu est venu ce matin
Remplir ses devoirs envers ceux d’en-bas.
Il s’est excusé, il a pleuré,
Il a pour une fois regardé les humains.
Il les a regardés, il les a compris
Eux tous, transformés, différents.
Un dieu a donc mis pied à terre
Pour regarder autour de lui.
Le sang de l’Univers se perd,
Un dieu fait face à l’état d’homme.
Il a déjà compris :
Le squelette du monde mort est rongé,
Condamné à se rompre,
A l’intérieur, en soi, au plus profond,
De par le poids de tout ce temps perdu,
Jusqu’à présent,
A n’apporter que des mots.
Un dieu s’est renié,
Comme un homme enserré dans un monde mourant.
Ce matin un dieu s’est tué :
Et nul au monde ne s’en étonne.
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Gracias a la vida
Em B7- Em
Gracias a la vida que me ha dado tanto
D G
me di dos luceros que cuando los abro
B7- Em
perfecto distingo lo negro del blanco
B7- G
y en alto cielo su fondo estellado
D B7- Em
y en las multitudes al hombre que yo amo
Gracias a la vida, que me ha dado tanto
me ha dado el oido que en todo su ancho
graba noche y dia grillos y canarios
martillos, turbinas, ladridos, chubascos
y la voz tan tierna de mi bien amado.
Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me ha dado el sonido y el abedecedario
Con él las palabras que pienso y declaro
Madre amigo hermano y luz alumbrando,
La ruta del alma del que estoy amando.
Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me ha dado la marcha de mis pies cansados
Con ellos anduve ciudades y charcos,
Playas y desiertos montañas y llanos
Y la casa tuya, tu calle y tu patio.
Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me dio el corazón que agita su marco
Cuando miro el fruto del cerebro humano,
Cuando miro al bueno tan lejos del malo,
Cuando miro al fondo de tus ojos claros.
Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me ha dado la risa y me ha dado el llanto,
Así yo distingo dicha de quebranto
Los dos materiales que forman mi canto
Y el canto de ustedes que es el mismo canto
Y el canto de todos que es mi propio canto.
Gracias a la vida
Gracias a la vida
Gracias a la vida
Gracias a la vida.
Violeta Parra
joan BAEZ - Mercedes SOSA - gracias a la vida par christophe30130Merci à la vie.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné deux yeux et quand je les ouvre
Je distingue parfaitement le noir du blanc
Et là-haut dans le ciel, un fond étoilé
Et parmi les multitudes, l'homme que j'aime.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné d'entendre, oreilles grandes ouvertes
Enregistrer nuit et jour grillons et canaris,
Marteaux, turbines, aboiements, orages,
Et la voix si tendre de mon bien-aimé.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné la voix et des lettres
Avec lesquelles je pense les mots, et je dis
Mère, ami, frère, lumière qui éclaire
Le chemin de l'âme de celui que j'aime.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné de marcher de mes pieds fatigués
Et j'ai ainsi parcouru villes et marécages,
Plages et déserts, montagnes et plaines
Jusqu'à ta maison, ta rue, ta cour.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné un cœur qui devient débordant
Quand je vois le fruit du cerveau humain ;
Quand je vois la distance qu'il y a entre le bien et le mal
Quand je vois le fond de tes yeux clairs.
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné le rire, elle m'a donné les pleurs.
Ainsi, je distingue le bonheur du désespoir
Ces deux éléments qui forment mon chant,
Et votre chant qui est le même chant,
Et le chant de tous, qui est encore mon chant.
Violeta Parra
Sur Violetta Parra
http://museovioletaparra.cl/category/novedades/noticias/
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