-
Cérémonie du 8 mai 2008 à Gardanne
Cérémonie du 8 mai 2008 à Gardanne
Les yeux ouverts
Paroles écrites par les élèves du CM2 de l'année 2007/2008 de l'école de Fontvenelle de Gardanne. Le texte parle de l'action de Lucie Aubrac, une grande résistante. Musique : Ovivier StallaLes yeux ouverts
Parlé: Lucie Aubrac, toi tu as aidé à libérer notre pays, résistante toute ta vie nous te devons un peu de notre liberté pour le présent et l'avenir.
Il ne faut pas oublier les résistants de la guerre
Il ne faut pas oublier les victimes les souffrances passées
Il ne faut pas oublier la différence assassinée
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Lucie nous a confessé toute la misère du monde
On n'oubliera jamais la douleur du temps
Lucie tous ensemble nous avons une force cachée
Il faut la trouver pour préserver la paix
Il ne faut pas oublier les femmes qui nous ont aidés
Il ne faut pas oublier aujourd'hui leurs droits menacés
Il ne faut pas oublier les personnes de couleur blessées
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Il ne faut pas oublier la misère du temps passé
Il ne faut pas oublier le malheur si vite arrivé
Il ne faut pas oublier la mort dans son énormité
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Il ne faut pas oublier les horreurs de la guerre
Il ne faut pas oublier de se battre pour la liberté
Il ne faut pas oublier la détresse, les balles tirées
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Tu nous as nommés gardiens de la paix
Et enseigné les leçons du passé
A ton école, au présent, résister
Refrain
LA ROSE ET LE RÉSÉDA
Les élèves du CM1 de fontvenelle nous disent "la rose et le réséda" de Louis Aragon pour la cérémonie du huit mai à Gardanne.dédicacé aux quatre résistants : Guy Môquet, Gabriel Péri, Honoré d'Estienne d'Orves et Gilbert Dru
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda
LOUIS ARAGON
Le Chant des PartisansChanté par les élèves de l'école de Fontvenelle le 8 mai 2008 à Gardanne.
Le Chant des Partisans
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades;
Ohé les tueurs, à la balle et au couteau tuez vite !
Ohé saboteur, attention à ton fardeau : dynamite ...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères,
La haine à nos trousses, et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens aux creux des lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe ;
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes
Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute...
-
Commentaires