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Par Ghjuvà le 14 Septembre 2016 à 07:26
Autour de l'école proposé par Ellerium
QUARTIER LATIN - Léo Ferré
Ce quartier
Qui résonne
Dans ma tête
Ce passé
Qui me sonne
Et me guette
Ce Boul' Mich'
Qu'a d'la ligne
En automne
Ces sandwichs
Qui s'alignent
Monotones
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
Chez Dupont
Ça traînait
La journée
C'était l'pont
Qui durait
Tout' l'année
L'examen
Ça tombait
Comme un' tête
Au matin
Sans chiqué
Ni trompettes
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
Cett' frangine
Qui vendait
Sa bohème
Et ce spleen
Qui traînait
Dans sa traîne
J'avais rien
Ni regrets
Ni principes
Les putains
Ça m'prenait
Comm' la grippe
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
Ce vieux prof
Qui parlait
A son aise
Très bien, sauf
Que c'était
Pour les chaises
Aujourd'hui
Un diplôme
Ça s'rupine
Aux amphis
Tu point's comme
A l'usine
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
Les années
Ça dépasse
Comme une ombre
Le passé
Ça repasse
Et tu sombres
Rue Soufflot
Les vitrines
Font la gueule
Sans un mot
J'me débine
J'ferm' ma gueule
Je r'trouv' plus rien
Tell'ment c'est loin
L'Quartier latin
LE PROF DE LETTRES - Nougaro
LA MAÎTRESSE D'ÉCOLE - Brassens - Le Forestier
Paroles & Musique : Georges Brassens
intro : Mim Sim en alternance
Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
A l'école où nous avons appris l'A B C, La maîtresse avait des méthodes avancées.
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas, Où cette bonne fée régna sur notre classe, (bis)Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
Avant elle, nous étions tous des paresseux, Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux.
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
En travaillant exclusivement que pour nous, Les marchands d'bonnets d'âne étaient sur les genoux, (bis)Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
La maîtresse avait des méthodes avancées : Au premier de la classe elle promit un baiser,
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
Un baiser pour de bon, un baiser libertin, Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin, (bis)Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
Aux pupitres, alors, quelque chose changea, L'école buissonnière n’eut plus jamais un chat.
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac ! Connurent tout à coup la faillite, le krach, (bis)Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
Lorsque le proviseur, à la fin de l'année, Nous lut les résultats, il fut bien étonné.
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
La maîtresse, elle, rougit comme un coquelicot, Car nous étions tous prix d'excellence ex-aequo, (bis)Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
A la récréation, la bonne fée se mit, En devoir de tenir ce qu'elle avait promis.
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
Et comme elle embrassa quarante lauréats, Jusqu'à une heure indue la séance dura, (bis)Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
Ce système bien sûr ne fut jamais admis, Par l'imbécile alors recteur d'académie.
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
De l'école, en dépit de son beau palmarès, On chassa pour toujours notre chère maîtresse, (bis)Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
Le cancre fit alors sa réapparition, Le fort en thème est redevenu l'exception.
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
A la fin de l'année suivante, quel fiasco ! Nous étions tous derniers de la classe ex-aequo, (bis)Mim Sim Mim Sim Mim Sim La7 Ré7
A l'école où nous avons appris l'A B C, La maîtresse avait des méthodes avancées.
Sol Mim Lam Si7 Sol Mim Si7 Mim La7 Ré7 Sol
Comme il fut doux le temps bien éphémère, hélas ! Où cette bonne fée régna sur notre classe, (bis)La leçon buissonnière - Jean Ferrat
Rosa - Jacques Brel
A huit heures pile, il entrait dans la classe
Comme d'autres montent à l'échafaud
Sous les fous rires les cris et les grimaces
Le prof essuyait le tableau
Dans une odeur de cigarette blonde,
Il essayait mais vainement,
De démontrer que notre est ronde
Aux trois lèche-culs du premier rang
Sa vie n'était qu'une longue défaite
Mais, cramponné à son bureau
Il nous parlait sous une pluie de fléchettes
De la bataille de Waterloo...
Les autres profs, ils étaient plutôt vaches,
Ils nous piquaient nos mercredis
Il fallait bien que jeunesse se passe
Alors, on l'a passée sur lui
Qu'est ce qu'il a pris comme avions sur la tête
D'accord Blériot, ça volait bas
Excusez-moi, mais j'avais l'âge bête
Et je l'ai encore quelquefois
On se foutait comme de l'an quarante
De ses ancêtres les Gaulois
C'était à qui serait le roi des cancres
Et moi, j'étais souvent le roi
Un beau matin, j'ai dû rendre mes billes
Après un dernier pied de nez
Je suis parti voir la gueule de la vie...
Il n'en avait jamais parlé.
10 commentaires -
Par Ghjuvà le 1 Septembre 2016 à 19:47
MCO 250, proposé par toinon zut, j'ai raté la date, bon je propose une longue vidéo qui est bien dans le sujet.
6 commentaires -
Par Ghjuvà le 6 Juillet 2016 à 07:39
Le première chose que je propose aux petits c'est "dessine un rêve"
Mon rêve familier - Paul Verlaine - Léo Ferré
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cœur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.Martin Luther King - I have a dream
SONNIU - CANTA U POPULU CORSU
Stendi la to manu o giuventù
Strappendu u velu di schjavitù
Per fà chì dumane
Schiarisca e funtane
Di la vita.
Poni lu to sguardu o giuventù
Nantu à tanti valori è virtù
Per fà di l'amore
Lu più bellu fiore
Di la vita.
RICANTU
Sonniu di tanta sperenza
Chì disceterà
Un'aria di libertà
Forza di tanta credenza
Chì sustenerà
E ragione di luttà.
Apri lu to core o giuventù
Sopra à la miseria, nant'à
Tutta a natura sana
Chì move è s'inganna
Per la vita.
Fà chì la to voce o giuventù
Oramai ùn si taci mai più
Di mughjà più forte
Sopra à tante lotte
Per la vita« Rêve... j’ai dit ce mot : « Il faut rêver », et je m’effraie », a-t-il écrit ironiquement. « Je me suis vu au Congrès du Parti, et en face de moi les camarades... Et voilà que se lève, menaçant, le camarade « un tel », et qu’il me dit : — « Permettez-moi de vous demander si la rédaction autonome du parti a le droit de rêver, sans avoir demandé l’autorisation des Comités du parti ! » — Et après lui, se lève, plus menaçant, le camarade « un autre tel » : — « Je vais plus loin, je demande si, en général, un marxiste a le droit de rêver, s’il n’oublie pas que, selon Marx... etc. » — À la seule idée de ces questions terribles, j’ai le frisson et je cherche où me cacher... J’essaierai de me cacher derrière Pissarev : — « Il y a deux sortes diverses de discordance entre le rêve et le réel. Mon rêve peut devancer la marche naturelle des événements ; ou bien il peut se jeter tout à fait de côté, là où aucune marche naturelle des événements n’arrivera jamais. Dans le premier cas, le rêve n’est pas mauvais, le rêve est bon, il peut soutenir et renforcer l’énergie. Il n’y a rien en lui qui paralyse ou qui dévie la force de travail. Tout au contraire ! Si l’homme était privé de la faculté de rêver ainsi, s’il ne pouvait parfois courir en avant et contempler par l’imagination l’œuvre complète, qui commence à peine à se former sous ses mains, comment pourrait-il entreprendre et mener à leur fin lointaine la vastitude épuisante de ses travaux ?... Rêvons, mais à la condition de croire sérieusement en notre rêve, d’examiner attentivement la vie réelle, de confronter nos observations avec notre rêve, de réaliser scrupuleusement notre fantaisie !... » — « Il faut rêver, reprend Lénine. Et cette sorte de rêve est malheureusement trop rare dans notre mouvement, par le fait de ceux-là mêmes qui s’enorgueillissent le plus de leur bon sens, de leur exacte approximation des choses concrètes. »
Citation de Lénine extraite d'un article de ROMAIN ROLLAND paru dans Europe, n° 133, 1934.
8 commentaires -
Par Ghjuvà le 22 Juin 2016 à 07:30
Summertime,
je n'ai pas su choisir ...
... et vous ?
En fait ce que je propose est déjà un choix en effet "Ce morceau est devenu un standard de jazz et a été également repris par de nombreux interprètes pop. Un regroupement de collectionneurs d'enregistrements de Summertime (The Summertime Connection) affirme avoir recensé, au 1er février 2016, 77 100 interprétations publiques dont 62 112 ont été enregistrées et en collection 52 316" (Source Wikipedia)
Summertime,
And the livin' is easy
Fish are jumpin'
And the cotton is high
Your daddy's rich
And your mamma's good lookin'
So hush little baby
Don't you cry
One of these mornings
You're going to rise up singing
Then you'll spread your wings
And you'll take to the sky
But till that morning
There's a'nothing can harm you
With daddy and mamma standing by
8 commentaires -
Par Ghjuvà le 8 Juin 2016 à 07:55
Hélène Martin toujours active pourtant (site)
Tant de choses à dire et qu'on n'entend plus
La Corse n'est pas moins injuste
Yana Ricci
Et Marseille, n'en parlons pas
Henri Tomasi (site)
7 commentaires
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