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Par Ghjuvà le 10 Avril 2016 à 01:38
capo 2
Mim
Vulia assulià
Si7 Mim
I to ghjorni ancu à vene,
Mim
Di sonnii arraccamà
Si7 Mim
E to notte serene,
Si7
Vulia suminà
Mim
Di centumila stelle
Si7
Sin’à l’alburià
Mim
L’oru di a to pelle.
Mim
Vulia induvinà
Si7 Mim
I to cenni d’amore
Mim
È ti vulia dà
Si7 Mim
U veranu in un fiore
Si7
È vulia intriccià
Mim
À cullane di speme
Si7
L’ore felicità
Mim
Ch’aviamu da passà inseme
Mim Lam
U tempu pò spulà
Mim
L’ore cum’è candelle
Lam
Ùn possu sminticà
Do Si7
L’oru di a to pelle.
Mim
Vulia navicà
Si7 Mim
Cun tè à core scioltu,
Mim
Gode l’eternità
Si7 Mim
D’issu mumentu coltu,
Si7
U tempu si ne và
Mim
È si more ogni stonda,
Si7
Di u mio sunnià
Mim
U vascellu s’affonda.
Mim
Mi vurria invintà
Si7 Mim
Un antru lindumane
Mim
È per sempre sguassà
Si7 Mim
Isse ferite landane,
Si7
U vurria smattà
Mim
Issu focu mai spentu,
Si7
Mi vurria scurdà
Mim
Eppuru mi ramentu…
Mim Lam
U tempu pò spulà
Mim
L’ore cum’è candelle
Lam
Ùn possu sminticà
Do Si7
L’oru di a to pelle.
Ancey Olivier
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Par Ghjuvà le 24 Mars 2016 à 21:34
La vieille guitare
Rém
Pendue par un vieux clou rouillé
Solm
Au dessus de la cheminée
Sib
Elle est là comme abandonnée
La Rém
La vieille guitare
Rém
Mais si elle pouvait parler
Solm
Au lieu de rester là figée
Sib
Dieu sait qu’elle en raconterait
La Rém
De belles histoires
Rém Solm (Do)
Elle dirait qu’un jour
Do Fa (Sib)
Elle a vu pleurer Francesca Maria
Sib Solm (La)
En revenant elle sait bien pourquoi
La Rém
De prier Notre Dame de la Serra
Rém Solm (Do)
Elle dirait qu’un jour
Do Fa (Sib)
Sur la petite place d’un village
Sib Solm (La)
A l’occasion d’un très grand mariage
La Rém
Elle a fait danser tout le voisinage
Rém
Personne n’y fait plus attention
Solm
Mis à part quelques réveillons
Sib
Elle est là pour décoration
La Rém
La vieille guitare
Rém
Comme le font souvent les vieux
Solm
Fatigués par leurs mauvais yeux
Sib
Elle se repose au coin du feu
La Rém
La vieille guitare
Rém Solm (Do)
Elle en a tant joué
Do Fa (Sib)
De ces lamenti, de ces airs bizarres
Sib Solm (La)
Où se mêlaient les joies les désespoirs
La Rém
Des voisins qui venaient veiller le soir
Rém Solm (Do)
Mais le temps a passé
Do Fa (Sib)
Maintenant la maison est presque vide
Sib Solm (La)
Au milieu des souvenirs, austères rides
La Rém
Elle reste là la guitare
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Par Ghjuvà le 25 Février 2016 à 01:13
È s'ell'ùn c'era lindumane
capo3
Mim ré
Per ditti o bà quantu sò fieru
ré do
Di ciò ch'è tù m'ai amparatu
do sol
Per ùn cunosce l'addisperu
Cume spiecatti à tè o mà
Chì tutte le mio stonde strane
Mi l'ai fatte supranà
Lam Si7
È s'ell'ùn c'era lindumane
mim do
Per divvi tuttu lu mio amore
Lam si7
U trimuleghju di le mio mane
Mim do Lam
A pena amara di lu mio core
si7 Mim
È s'ell'ùn c'era lindumane
Figliola à sparte cun tè
È asciuvanne le to lacrime
Da ch'è tù ridi à più pudè
Figliolu per esseti à fiancu
È appaccià li to affanni
I ghjorni chì eiu ti mancu
È s'ell'ùn c'era lindumane
Per divvi tuttu lu mio amore
U trimuleghju di le mio mane
A pena amara di lu mio core
È s'ell'ùn c'era lindumane
Cume dittila franca è chjara
Sì l'acqua di le mio funtane
Sempre ti vogliu tene cara
È isse stonde à sparte cun tè
À cunghjurà ogni malanni
Per fà chì ognunu campi bè
È s'ell'ùn c'era lindumane
Per divvi tuttu lu mio amore
U trimuleghju di le mio mane
A pena amara di lu mio core
È s'ell'ùn c'era lindumane
Et si je n'avais pas le temps
Pour te dire mon père combien je suis fier
De tout ce que tu m'as transmis
Pour ne pas connaître le désespoir
Comment t'expliquer, à toi qui est ma mère
Que tu m'as fait vaincre
Chaque moment de doute
Et si je n'avais pas le temps
Pour vous dire tout mon amour
Vous expliquer le tremblement de mes mains
La déchirure de mon coeur
Et si je n'avais pas le temps
Partager avec toi le bonheur, ma fille
Qu'il sèche tes larmes
Et que la joie t'envahisse
Pouvoir être à tes côtés mon fils
Pour apaiser tes angoisses
Les jours où je manquerai
Et si je n'avais pas le temps
Pour vous dire tout mon amour
Vous expliquer le tremblement de mes mains
La déchirure de mon coeur
Et si je n'avais pas le temps
Comment te dire sincèrement
Que tu es la source de ma fontaine
Et que je t'aimerai éternellement
Et ces moments où l'on refait le monde
Conjurant le mal
Pour que chacun soit heureux
Et si je n'avais pas le temps
Pour vous dire tout mon amour
Vous expliquer le tremblement de mes mains
La déchirure de mon coeur
Et si je n'avais pas le tempsAccords et traduction "Sunemu"
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Par Ghjuvà le 21 Février 2016 à 06:27
J'ai remonté un article ancien publié initialement le 11 novembre 2014.
Pour le centenaire de cette boucherie.
Cent ans, 700 000 victimes, 300 nuits.
Gagnée ? qu'est-ce qu'on gagne ? Absurde.
Mais pas seulement. Il y a des responsables.
V E R D U N
J'ai vu pendant trois ans tomber les feuilles mortes
Sur la tombe entr'ouverte, ou dans le trou béant
J'ai vu lutter la vie avec le noir néant
Et du Kaiser grouiller les immondes cohortes...
Verdun ! Parmi tes forts dans la Woëvre lointaine
Dans tes ravins maudits et sur tes verts coteaux
Quand l'astre d'or coulait sur toi sa chaude haleine
J'ai vu sur nos soldats planer de vils corbeaux
J'ai vu les noirs obus foudroyer tes domaines
J'ai vu, quand la nuit l'ombre couvrait tes plaines
Nos soldats s'élancer à l'assaut en chantant.
J'ai vu le feu léchant des ruines, des poussières
J'ai vu la mort peupler de vastes cimetières
Et bien des front rougir par son sceptre sanglant.
J'ai vu tes arbres morts dressant au ciel immense
Leurs moignons suppliants, leurs tronçons mutilés.
Et quand le vent du nord, en ces lieux désolés,
Complétait ses forfaits, brisait leur résistance,
J'ai vu leurs troncs maudits secoués de frissons
Et leurs bras calcinés, faits de branches tremblantes
Tressaillir tristement, clamer leur épouvante...
Et j'entendais souvent gémir les noirs buissons !
Et puis parfois aussi, dans l'humide tranchée
S'écroulant sous l'acier des engins monstrueux
Quant au corps pantelant, l'âme semble arrachée
J'ai vu des bras humains se dresser vers les cieux !
J'ai vu des compagnies hâves et décharnées
S'incliner à genoux dans la plaine ou le bois
J'ai vu courber leurs fronts devant une humble croix
Alors que jaillissaient en leurs lèvres fanées
Des paroles de foi ! J'ai vu cela, tandis
Que des obus venant des horizons maudits
Affluaient sans répit de violentes rafales
Tandis que quelque part, des appels et des râles
Vibraient plaintivement dans le bruit infernal.
Maintenant se sont tus les sanglots importuns
Des funestes canons vomissant la mitraille,
Mais je verrai toujours, éclairant la bataille
Les tragiques lueurs de ton ciel, O Verdun !
(A. Guiducci, Ajaccio, septembre 1920)
Les tragiques lueurs de ton ciel, O Verdun !
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Par Ghjuvà le 9 Février 2016 à 15:39
Etrange vidéo mais très belle chanson
Tantu manchi
Mim Si7 Mim
Sè tù sapesse tù quant'è tù manchi
Sol
Sè tù sapesse u viotu à l'intornu
Lam
Sì partuta è da quellu ghjornu
Mim Si7 Mim
Ghjochi è rise ind'è no’ sò stanchi
Lam Si7
D'ùn pudetti più vede hè frastornu
Si7 Mim
Da tantu manchi
Mim Si7 Mim
U scalone hè cusì inchjuculitu
Sol
Zenza tè è zenza più zitelli
Lam
U scalone oghje mi pare un nidu
Mim Si7 Mim
Chì u s'anu lasciatu l'acelli
Lam Si7
Sente solu di mè i rimpianti
Si7 Mim
Da tantu manchi
RIPIGLIU :
Do
Forse sì duv'è tù sì ingrandata
Sol [Mim]
Forse faci una vita beata
Lam Si7
Ghjorni nostri mi ne vene tanti
Si7 Mim
Da tantu manchi
Mim Si7 Mim
Sè tù sapesse tù quant'è tù manchi
Sol
Sè tù sapesse u viotu à l'intornu
Lam
U vaghjime hè digià di ritornu
Mim Si7 Mim
Cun i so ventisgioli languenti
Lam Si7
Un ci sì è m'attrista u ghjornu
Si7 Mim
Da tantu manchi
RIPIGLIU
Lam Si7
Ghjorni nostri eiu n'aspettu tanti
Si7 Mim
Da tanti manchi
G.T. Rocchi / Felì Travaglini
Traduction française trouvée sur Sunemu
Tu manques tant (Ghjuvan-Teramu Rocchi / Felì Travaglini)
Si tu savais combien tu (me) manques
Si tu savais le vide alentour
Tu es partie et depuis ce jour
Chez nous jeux et rires sont las
Ne plus pouvoir te voir
Nous tourmente
Tu manques tant
Le perron a comme rapetissé
Sans toi, sans les autres enfants
Le perron me semble un nid
Que les oiseaux ont délaissé
Il entend seulement mes regrets
Tu manques tant
Refrain
Peut être que là où tu es, tu as grandi
Peut être mènes-tu une vie heureuse
Des jours passés ensemble, il m’en revient tant (en mémoire)
Tu me manques tellement
Si tu savais, toi, combien tu manques
Si tu savais le vide alentour
L’automne est déjà de retour
Avec ces petits coups de vents languissants
Tu n’es pas là, le jour m’attriste
Tu (me) manques tant
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