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Par Ghjuvà le 21 Mai 2008 à 22:16
i Surghjenti - i cumbattanti d'onori
Soirée de soutien aux marins du PASQUALE PAOLI Accords sunemu.netIntro : MI min / DO / LA min / SI 7
MI min / DO / LA min / SI 7
MI min / LA min / MI min / LA min / MI min
Quantu casi bioti ind'è vò paisani
MI min / LA min / MI min
Ch'aveti par dota u vosciu cori umanu
MI min / LA min / MI min – FA #
Pò quantu ziteddi l'ochji carchi à paura
SI min / FA # / SI min
Stridan'in faccia à quiddi chì mai n'ani primura
DO / SOL / LA min / SI 7
Vò pà tutti ziteddi frusti da u dulori
DO / SOL / LA min / MI min
Campeti sottu à i steddi è senza più timori
DO / SOL / LA min / SI 7
Quandu spunta l'alba cumbattiti cun ardori
DO / SOL
L'impegni di tutti 'ssi signori
LA min / MI min
Frà mezu à l'ingannu eu salutu u vosciu onori
DO / SOL
Chì annega u vintu traditori
LA min / SI 7
O quantu turturi quantu disparizioni
Ma casca a paura quandu nasci raghjoni
Si sparghji ugni ghjornu un cantu di virdura
Fiurisci è à l'intornu faci vita sicura
Sè tu generazioni nata à mezu à u tarrrori
Porti la to passioni, pà l'altri u dulori
Quandu spunta l'alba cumbattiti cun ardori
L'impegni di tutti 'ssi signori
Frà mezu à l'ingannu eu salutu u vosciu onori
Chì annega u vintu traditori
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Par Ghjuvà le 21 Mai 2008 à 22:14
Inti Illimani
Merci à Jean Louis de m'y plonger à nouveau, cela faisait longtemps que je n'avais pas sorti mon 33 tours ... Cependant la lutte continue, obstinément pour ceux dont les mains et le cerveau sont le capital.Inti Illimani - Alturas
Canción del Poder Popular - Inti Illimani
Canción Del Poder Popular
Si nuestra tierra nos pide
tenemos que ser nosotros
los que levantemos Chile,
así es que a poner el hombro.
Vamos a llevar las riendas
de todos nuestros asuntos
y que de una vez entiendan
hombre y mujer todos juntos.
Porque esta vez no se trata
de cambiar un presidente,
será el pueblo quien construya
un Chile bien diferente.
Todos vénganse a juntar,
tenemos la puerta abierta,
y la Unidad Popular
es para todo el que quiera.
Echaremos fuera al yanqui
y su lenguaje siniestro.
Con la Unidad Popular
ahora somos gobierno.
La patria se verá grande
con su tierra liberada,
por que tenemos la llave
ahora la cosa marcha.
Ya nadie puede quitarnos
el derecho de ser libres
y como seres humanos
podremos vivir en Chile
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Par Ghjuvà le 15 Mai 2008 à 22:11
Cérémonie du 8 mai 2008 à Gardanne
Les yeux ouverts
Paroles écrites par les élèves du CM2 de l'année 2007/2008 de l'école de Fontvenelle de Gardanne. Le texte parle de l'action de Lucie Aubrac, une grande résistante. Musique : Ovivier StallaLes yeux ouverts
Parlé: Lucie Aubrac, toi tu as aidé à libérer notre pays, résistante toute ta vie nous te devons un peu de notre liberté pour le présent et l'avenir.
Il ne faut pas oublier les résistants de la guerre
Il ne faut pas oublier les victimes les souffrances passées
Il ne faut pas oublier la différence assassinée
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Lucie nous a confessé toute la misère du monde
On n'oubliera jamais la douleur du temps
Lucie tous ensemble nous avons une force cachée
Il faut la trouver pour préserver la paix
Il ne faut pas oublier les femmes qui nous ont aidés
Il ne faut pas oublier aujourd'hui leurs droits menacés
Il ne faut pas oublier les personnes de couleur blessées
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Il ne faut pas oublier la misère du temps passé
Il ne faut pas oublier le malheur si vite arrivé
Il ne faut pas oublier la mort dans son énormité
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Il ne faut pas oublier les horreurs de la guerre
Il ne faut pas oublier de se battre pour la liberté
Il ne faut pas oublier la détresse, les balles tirées
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Tu nous as nommés gardiens de la paix
Et enseigné les leçons du passé
A ton école, au présent, résister
Refrain
LA ROSE ET LE RÉSÉDA
Les élèves du CM1 de fontvenelle nous disent "la rose et le réséda" de Louis Aragon pour la cérémonie du huit mai à Gardanne.dédicacé aux quatre résistants : Guy Môquet, Gabriel Péri, Honoré d'Estienne d'Orves et Gilbert Dru
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda
LOUIS ARAGON
Le Chant des PartisansChanté par les élèves de l'école de Fontvenelle le 8 mai 2008 à Gardanne.
Le Chant des Partisans
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades;
Ohé les tueurs, à la balle et au couteau tuez vite !
Ohé saboteur, attention à ton fardeau : dynamite ...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères,
La haine à nos trousses, et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens aux creux des lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe ;
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes
Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute...
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Par Ghjuvà le 8 Mai 2008 à 22:06
Les Yeux Ouverts
Paroles écrites par les élèves du CM2 de l'année 2007/2008 de l'école de Fontvenelle de Gardanne. Le texte parle de l'action de Lucie Aubrac, une grande résistante.Les yeux ouverts
(Paroles: mes élèves du CM2 de l'année 2007/2008, musique Olivier Stalla)
Parlé: Lucie Aubrac, toi tu as aidé à libérer notre pays, résistante toute ta vie nous te devons un peu de notre liberté pour le présent et l'avenir.
Il ne faut pas oublier les résistants de la guerre
Il ne faut pas oublier les victimes les souffrances passées
Il ne faut pas oublier la différence assassinée
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Lucie nous a confessé toute la misère du monde
On n'oubliera jamais la douleur du temps
Lucie tous ensemble nous avons une force cachée
Il faut la trouver pour préserver la paix
Il ne faut pas oublier les femmes qui nous ont aidés
Il ne faut pas oublier aujourd'hui leurs droits menacés
Il ne faut pas oublier les personnes de couleur blessées
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Il ne faut pas oublier la misère du temps passé
Il ne faut pas oublier le malheur si vite arrivé
Il ne faut pas oublier la mort dans son énormité
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Il ne faut pas oublier les horreurs de la guerre
Il ne faut pas oublier de se battre pour la liberté
Il ne faut pas oublier la détresse, les balles tirées
Hommes, femmes, enfants, résistants
Refrain
Tu nous as nommés gardiens de la paix
Et enseigné les leçons du passé
A ton école, au présent, résister
Refrain
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Par Ghjuvà le 24 Avril 2008 à 22:02
Complainte de Pablo Neruda, Poème d'Aragon
Je veux vivre dans un pays où il n'y a pas d'excommuniés. Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette. Je veux qu'on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries. Je veux qu'on n'attende plus jamais personne à la porte d'un hôtel de ville pour l'arrêter, pour l'expulser. Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie. Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos. Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir.Je prends congé, je rentre
chez moi, dans mes rêves,
je retourne en Patagonie
où le vent frappe les étables
où l'océan disperse la glace.
Je ne suis qu'un poète
et je vous aime tous,
je vais errant par le monde que j'aime :
dans ma patrie
on emprisonne les mineurs
et le soldat commande au juge.
Mais j'aime, moi, jusqu'aux racines
de mon petit pays si froid.
Si je devais mourir cent fois,
c'est là que je voudrais mourir
et si je devais naître cent fois
c'est là aussi que je veux naître
près de l'araucaria sauvage,
des bourrasques du vent du sud
et des cloches depuis peu acquises.
Pablo Neruda
Complainte de Pablo NerudaFa / Sol / Do
Je vais dire la légende
Fa / Sol / Do
De celui qui s'est enfui
Fa / Sol / Do
Et fait les oiseaux des Andes
Fa / Sol / Do
Se taire au cœur de la nuit
Fa / Sol / Do
Le ciel était de velours
Fa / Sol / Lam
Incompréhensiblement
Fa / Sol / Do
Le soir tombe et les beaux jours
Fa / Sol / Do
Meurent on ne sait comment
Lam
Comment croire comment croire
Rem / Lam
Au pas pesant des soldats
Fa / Sol / Do
Quand j'entends la chanson noire
Fa / Sol / Do
De Don Pablo Neruda
Lorsque la musique est belle
Tous les hommes sont égaux
Et l'injustice rebelle
Paris ou Santiago
Nous parlons même langage
Et le même chant nous lie
Une cage est une cage
En France comme au Chili
Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j'entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda
Sous le fouet de la famine
Terre terre des volcans
Le gendarme te domine
Mon vieux pays araucan
Pays double où peuvent vivre
Des lièvres et des pumas
Triste et beau comme le cuivre
Au désert d'Atacama
Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j'entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda
Avec tes forêts de hêtres
Tes myrtes méridionaux
O mon pays de salpêtre
D'arsenic et de guano
Mon pays contradictoire
Jamais libre ni conquis
Verras-tu sur ton histoire
Planer l'aigle des Yankees
Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j'entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda
Absent et présent ensemble
Invisible mais trahi
Neruda que tu ressembles
À ton malheureux pays
Ta résidence est la terre
Et le ciel en même temps
Silencieux solitaire
Et dans la foule chantant
Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j'entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda
Complainte de Pablo NerudaCantu à Pablo Neruda
Aragon, adattatu da F. Lanfranchi/J. Ferrat
Fa / Sol / Do
Vi voddu cuntà a fola
Fa / Sol / Do
Di quiddu chì sì n'andò
Fa / Sol / Do
È da l'Andi a parolla
Fa / Sol / Do
Di l'aceddi si purtò
Fa / Sol / Do
Era viddutu lu celi
Fa / Sol / Lam
Ùn si sapia parchì
Fa / Sol / Do
À l'affaccà di li stelli
Fa / Sol / Do
Muria lu ghjornu quì
Ricantu
Lam
Comu creda, comu creda
Rem / Lam
Comu creda o spirà?
Fa / Sol / Do
Neruda fà ci la veda
Fa / Sol / Do
A luci lla libartà
Cù a musica ribedda
L'omi sò pari dinò
L'inghjustizia hè malacedda
Da Parigi à Santiago
Sarà unica la voci
Cantu fratemu par dì
"Dura hè la prighjò,feroci,
In Francia o à u Chili"
Ricantu
Comu creda, comu creda
Comu creda o spirà?
Neruda fà ci la veda
A luci lla libartà
Sò i to furesti vechji
Vechji quant'è libartà
È li strazii chì tù spechji
Sò spiranzi à assuvà
Quali sè, lu me paesu
Libaru o à cunquistà
À l'appiattu o à palesu
A to storia si farà!
Ricantu
Comu creda, comu creda
Comu creda o spirà?
Neruda fà ci la veda
A luci la libartà
T'assumiddi sinu à mai
À lu to paesu ma
I tradimentu è li guai
Ti volini fà chità
Neruda,sè di a tarra
È di u celi dinò
È a to rivolta spara
Trà no'tutti par dì : innò!
Ricantu
Comu creda, comu creda
Comu creda o spirà?
Neruda fà ci la veda
A luci lla libartà
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