-
Thème proposé par Clio pour MCO 246
Migrant mon frère humain
L'inversu
Un chant qui raconte un retour, là où tous partent voir s'il fait meilleur ailleurs, moi je retourne "j'ai franchi la mer, à l'inverse je suis venu ici, pour décrocher la vieille guitare et chanter ici les chants d'ici"
http://fasgianu.eklablog.com/gardanne-premier-octobre-mine-d-artistes-a113122182
Un poème que j'aime
N'oublie pas de revenir
Même si au retour sur le chemin de la montagne
Tes traces ont disparu
Et si les jours écoulés
Se sont accumulés comme neige qui tombe (Minamoto No Toshiyori)
Une leçon sur le passé composé ...
la vie est un voyage de naître à mourir, c'est l'"être" de l'homme et non d'avoir, en finirons-nous un jour avec la société de consommation :)
Un autre poème
A quoi comparer
Notre vie en ce monde
A la barque partie
De bon matin
Et qui ne laisse de sillage (Le Moine Manzi)
L'enfance est un long voyage l'arrivée dépend du paysage.
Trouver mieux ?
Les murs de poussière - Francis Cabrel
Le pire
Mine vocu - Vitalba - Je m'en vais
L'école
Le plus beau voyage
Ecoute
Lis
Ferme les yeux
Vole
10 commentaires -
-
Paroles et traduction prises sous la vidéo de Sing-tv
Paroles en Corse :
Eiu sò Tumasgiu
Dettu "Grisgione"
Cantu à San'Biasgiu
E sant'Antone
A nostra Santa Venerata
Ristituta, a Beata
Sò cunfratellu,
Mi sò ghjuratu
Messa a cappa,
Sò rimarcatu
E a mio voce in prucissione
Face trimà, tutt'u cantone
O Tumà, O Tumà!
A to cappa, a to cappa
O Tumà, O Tumà!
Eiu a t'aghju da stinzà
Ch'avà marchji troppu strambu
E ùn faci ca tracullà
O Tumà, O Tumà!
A to voce, a to voce
O Tumà, O Tumà!
Prestu s'hà da strangulà
Chì a festa ùn a compii mai
E e sborgne, ne pigli assai
Eio sò Tumasgiu
Gran'traculinu
Vendu u casgiu
Veru Balaninu
Pisatu nantu à u cantarettu
A contu ghjustu
E pesu nettu
O Tumà, O Tumà!
U to casgiu, u to casgiu
O Tumà, O Tumà!
Eiu ùn lu possu manghjà
Ch'à mè, mi da a fiarata
E mi face accu pità
O Tumà!
Senti u Fiatu Muntese
Chì piglia e to pratese...
A chì tocca a to cappa
Un pattone li si sciacca
A chì spenghje a to voce
Pruni li si face roce
E u casgiu, s'ellu sinta
Si ciumba inde l'acquavita
O Tumà, O Tumà!
O Tumà, O Tumà!
O Tumà, O Tumà!...
Traduction en Français :
Je suis Thomas, dit "le gris"
Je chante à Saint Blaise
et à Saint Antoine
Et à notre vénérée Sainte
Restitude la bienheureuse
Je suis confrère, j'ai prêté serment
Et lorsque je revêts l'aube (la cape monastique)
On me remarque
Et ma voix, lors des processions
Fait trembler tout le canton
O Thomas, O Thomas!
Ton aube, ton aube
O Thomas, O Thomas
Je vais la réajuster
Car à présent tu marches trop tordu
Et par conséquent elle ne cesse de se déformer
O Thomas, O Thomas!
Ta voix, Ta voix
O Thomas, O Thomas
elle est en train de s'étrangler
Car tu es un noceur notoire
Et tu ne refuses jamais de te prendre une "sborgne" (une cuite)
C'est moi Thomas
Marchand ambulant
Je vends du fromage
du pur "Balagne"
Evalué sur la balance romaine
Au juste prix
et au poids net
O Thomas, O Thomas!
Ton fromage, ton fromage
O Thomas, O thomas
Je ne puis le manger
Car il me donne des brûlures d'estomac
Et il me fait aussi péter
O Thomas!
Ecoute "le souffle de la montagne" (u fiatu muntese)
Qui fera payer le prix
A celui qui touche ton aube
Nous lui assénons un soufflet
A celui qui fait taire ta voix
Nous lui faisons vomir des piquants
Et si ton fromage sent mauvais
Qu'on le trempe dans l'eau de vie
3 commentaires -
Serge Reggiani – L’homme fossile
(P. Tisserand)
V’là trois millions d’années que j’ dormais dans la tourbe
Quand un méchant coup d’ pioche me trancha net le col
Et me fit effectuer une gracieuse courbe
À la fin de laquelle je plongeai dans l’ formol
D’abord on a voulu m’ consolider la face
On se mit à m’ brosser mâchoire et temporal
Suivit un shampooing au bichromate de potasse
Puis on noua un’ faveur autour d’ mon pariétal
Du jour au lendemain je devins une vedette
Journaux, télévision, y en avait que pour moi
Tant et si bien du reste que les autres squelettes
Se jugeant délaissés me battaient un peu froid
Enfin les scientifiques suivant coutumes et us
Voulant me baptiser de par un nom latin
M’ont appelé Pithécanthropus Erectus
Erectus ça m’ va bien moi qu’étais chaud lapin
Et ces messieurs savants à bottines et pince-nez
Sur le vu d’un p’tit os ou d’une prémolaire
Comprirent que j’ possédais de sacrées facultés
Qui me différenciaient des autres mammifères
Ils ont dit que j’étais un virtuose du gourdin
Qui assommait bisons, aurochs et bonne fortune
Que j’étais drôlement doué pour les petits dessins
De Vénus callipyge aux tétons comme la lune
Ils ont dit que j’ vivais jadis dans une grotte
Ils ont dit tellement d’ choses, tellement de trucs curieux
Qu’ j’étais couvert de poils et qu’ j’avais pas de culotte
Alors que j’habitais un pavillon d’ banlieue
J’étais comme tout le monde, pétri de bonnes manières
Tous les dimanches matins, je jouais au tiercé
Je portais des cols durs et des bandages herniaires
C’était avant la guerre, avant qu’ tout ait sauté
C’était voilà maintenant bien trois millions d’années
Vous n’avez rien à craindre y a plus de retombées
3 commentaires